J'ai fait la promesse d’être honnête en débutant ce blogue. Vous parler des hauts et les bas de l’ultra entraînement! C’est donc ce que vous pouvez lire au fil des jours.
Il y a des jours «wow», où je pourrais courir jusqu’au bout du monde sans effort. Où c’est facile de me lever pour lacer mes souliers de course et courir.
Il y a des jours plutôt «ordinaires», comme aujourd’hui. Où je peux courir, mais ça demande un effort plus grand. C’est disons moins facile, mais pas du tout impossible. J’arrive même à faire de bonnes sorties lors des jours ordinaires.
Et il y a des jours vraiment «poches», ceux où il n’y a rien à faire, où c’est même parfois mieux de passer son tour et se reprendre le lendemain.
Ça fait partie des montagnes russes de l’entraînement.
Ça fait partie de mon quotidien, de ma vie!
Aujourd’hui
il y a changement de mon traditionnel mardi. Pas de montagne ce soir. Alors
j’en profite pour en faire plus sur la route. Et c’est reparti pour une autre
semaine. La journée relaxe d’hier m’a redonnée de l’énergie, mais mes jambes
sont encore lourdes. Ce n’est pas grave, je suis juste plus lente... « Who cares »!
J’ai
appris avec le temps que même quand ça me tente moyen ou quand mes jambes sont
lourdes comme ce matin, je peux tout de même courir. L’appétit vient en
mangeant, mais ce matin ce n’était pas le cas de mes jambes, elles ne se sont
pas présentées pour le 20km que je leur avais réservé. Mais je n’en tiendrai
pas rancune, l’entraînement à tout de même été fait, et c’est ça l’important.
Quand
je traverserai une passe où mes jambes ne voudront plus pendant mon prochain
ultra, et bien je penserai à ce matin. Quand j’aurai chaud à cause de la
chaleur estivale lors de mon prochain ultra, je penserai à ce matin. Lorsqu’on
traverse une partie difficile lors d’une course, il est bon d’avoir eu
certaines difficultés à l’entraînement. Car dans ces moments-là, on sait qu’on
peut passer au travers, on l’a déjà fait.
Un
kilomètre à la fois!
Marly
;-)